Son titre me rappelle celui du livre Espèce d’espaces de Georges Perec. Pour la faire courte, il s’agit de décrire ce qui nous entoure, en allant dans les moindres détails. Ce que nous ne voyons plus car trop proche et trop quotidien, anodin redevient visible.
Perec a utilisé une méthode scientifique pour créer de la poésie. En ce sens, l’art rejoint la science (ou inversement), sujet cher à mes neurones.
C’est aussi avec fantaisie et rigueur que ce film explique cette science complexe dont la botanique se sert : observer et classer pour mieux comprendre.
Même s’il n’est pas orienté végétal, puisqu’il replace l’humain dans l’arbre du vivant, ce documentaire expose avec clarté et humour les principes de la classification en systématique. Où l’on comprend que nous sommes tous de simples « êtres » vivants : du géranium à la taupe. Perchés sur ces branches allégoriques, nous avons tous le même ancêtre commun et nous sommes tous sur le même bateau...